Parce que findus n'a pas le monopole de la congélation...

Il était bien deux heures du matin. J'étais en mission, un mission dont je ne voyait pas vraiment l'utilité. Un fou à la coiffure déjantée m'avait contacté, et m'avait bizarrement donné une coquette somme d'or pour effectuer un travail basique loin de requérir mes capacités. Enfin, tant qu'on me paye bien, je peux passer outre le fait de n'avoir à tuer personne...

Je marchais dans les rues mornes de Hazou, dans une quelconque ruelle sombre, parallèle à une grande avenue, en direction de l'académie.

"Allez chercher dans la cave de l'académie. Un grand conteneur métallique, comme un genre de coffre chromé. Allez y de nuit et veillez à ce que personne ne vous remarque. Il y a un code sur le coffre, vous l'ouvrirez une fois que vous l'aurez ramené à votre domicile. 47826497531254. Voila l'argent, merci d'avance."

Cette mission ressemblait à un coup fourré, comme un piège, j'avais donc pris mon armure et ma fidèle lance. Mais je pouvait aussi me faire des idées et n'être juste qu'en train de satisfaire les lubies d'un homme à moitié fou...

Je suivis sans bruit le gardien de l'académie dans sa ronde de nuit, et le laissai partir une fois entrée. Direction les caves. Me déplaçant sans aucun son détectable pour les humains, je les rejoignis rapidement. J'attendis que le gardien s'éloigne suffisamment et descendis aussitôt. C'était un véritable bazar d'objet magique ou non, qui trainaient un peu partout, repère d'araignée et autre scolopendre. Je cherchai l'objet de ma quête dans tout ce capharnaüm, me déplaçant entre les objets. Je visitai diverses pièces, y trouvant toujours une couche de poussières plus épaisse, quand je le trouvai enfin. Un caisson hermétique, d'environ un mètre soixante dix, avec une sorte de digicode passé d'âge. Je dégageai alors la route pour sortir le conteneur. Je sortis ensuite avec le caisson sur le dos. Il pesait son poids, mais j'étais loin d'être une femmelette. Bizarrement, rien ne se passa, je ressortais sans aucun problème et ne rencontrai aucune opposition sur le chemin du retour.

Le caisson trônait maintenant dans mon salon. Je rentrai le code, curieuse de ce que j'allais trouver. Dans un nuage froid, le coffret s'ouvrit, sur une appétissante jeune fille qui semblait dormir... Super, j'adore ce genre de surprise. Et maintenant j'en fais quoi? Jla mords. Je me dis que le fou allait peut-être revenir, et je lui laissait la vie sauve, elle pourrait encore rapporter. J'allais donc me couchai, restant sur ma fin devant cette mission tout à fait banale.

Je hais les loups garous.

A cette heure ci, Mère s'exercait certainement au piano et Père devait être parti a la chasse avec sa Mejesté.
Pour la première fois de ma vie, j'étais seule. Les avertissements et les conseils de mes chers parents ainsi que ceux de mes stupides domestiques ne m'avaient hélas point suffits et c'était par ma sotise que je me retrouvais dans cet malheureux état.
Quelqu'un avait frappé à la porte et puisque les personnes que Père payait pour m'élever et veuiller sur ma petite personne n'étaient que des bons à rien j'avais du aller ouvrir la porte pour arrêter ces tabourinements qui troublaient ma lecture. Ce fut la que ma première véritable erreur fut comise. En ces temps de forte guerre, les loups garous attaquaient de partout et contaminaient le plus de populasse possible. Mais j'avais bon coeur et c'est pourquoi lorsque je vis des pétales de roses tachée de sang sur mon palier que je ne pus m'empecher de penser aux membres de ma famille. Si jamais il leur était arrivé quelque chose je n'aurais pu me pardonner de ne pas avoir était à leur rescousse. Et si jamais une personne ne ma sorte aivait étée agressée sur mes terres il était de mon devoir d'aller la secourir.
J'avais donc courageusement et inconsiemment suivit le chemin tracé par ces douces pétales sallies qui me menèrent jusqu'à la la cave à l'autre bout de la cour lorsqu'une fois la porte de la cave fermée, la pénombre m'avait submergeé. Quelques instants après, un homme ou plutot une bête sauvage m'avait saisi par derière (pervers s'abstenir) et je m'étais évanouie lentement près d'une lumière bleue aveuglante.

Il faisait froid. Tellement froid que je ne sentais plus mon corps. Je n'avais aucune idée de ce que je ressentait, j'étais comme figée. Seuls mes yeux s'étaient ouverts pour me montrer une prison bleue galçante puis s'était refermés me laissant encore plus seule que je ne pensais l'être jusque lors. Je n'était même plus sûr d'être moi. Je ne respirais plus, mon sang ne coulait plus dans mes veines et mon coeur était inactif mais pourtant je n'étais pas morte. J'atetndait là, seule. Sans aucune notion du temps ni de l'espace je ressassait mes pensées, condamnée à revoir sans arrêt dans ma tête les visages de mes proches et les souvenirs de ma vie d'avant. Car quoi qu'il arrive, j'étais sûr et certaine que qrien ne serait plus comme avant.
Et puis, plus tard car j'ignorais combien de temps j'étais restée ainsi, la porte de ma cage s'ouvrit et mon sommeil s'arreta. Dehors il faisait chaud mais le dehors n'avait rien de très rassurant même si inconsiemment je sortais de cette tombe pour renaître à nouveau. Que dieu me protège...

Le choc fut brutal, foudroyant. Je n’étais point dans ma cave sombre comme je m’y étais attendu mais dans une pièce inconnue. C’était un salon fort étrange qui était rempli de meubles grotesques qui, même si ils étaient assortis avec goût me répugnaient. Les couleurs harmonieuses ne m’avaient point attendries et je décidai immédiatement de quitter les lieux avant que le loup garou (car j’y avais fortement réfléchis et ce ne pouvait être qu’une de ces immondes bêtes qui m’avaient tendu un pièce machiavélique) ne refasse son apparition et me soumette a je ne sais quelles autres tortures. Pour ne provoquer aucun bruits qui révèlerait ma présence, j’enlevai mes chaussures et marchai sur la pointe des pieds jusqu’à une porte blanche faite d’un matériaux que je n’avais jamais croisé auparavant. Prodige, grâce à ce merveilleux mélange qui constituait mon unique sortie la porte ne fit aucun bruit et je pus sortir sans encombres.
Hélas, je n’étais pas au bout de mes peines. Réveillée d’un long sommeil où même mon cerveau était endormi, je me trouvais toute étourdie et fus prise d’un léger vertige. Je perdis l’équilibre et dans une chute spectaculaire me retrouva dans un buisson épineux. Je songeai immédiatement à ma robe. Ma belle robe en soie que Madame la Marquise de Courbinchou m’avait offerte… Mère allait me passer un savon une fois rentrée à la maison ! Mais inutile de me lamenter d’avantage, j’étais repérée. J’entendais vaguement quelqu'un bouger dans le grand manoir où je me trouvais précipitamment, je me relevai aussitôt et partie en courant vers le portail que j’apercevais au loin comme une tache blanche. Je ne cessais de tomber et la silhouette de mon agresseur se faisait de plus en plus claire. J’étais inreconnaissable. Mes cheveux en pagailles me donnaient un air de harpie et ma peau toute égratignée était pire que celle des rares fermiers que j’avais pu voir dans ma vie. Le sang coulait partout sur moi lorsque mon ravisseur m’attrapa comme un vulgaire torchon qui serait tombé au sol. Il avait les cheveux gris en pagaille lui aussi et semblait fou. La personne que j’avais repérée dans la maison ne tarda pas non plus à arriver ; à mon grand étonnement ce fut une femme aux yeux couleur sang.

- A peine reveillée qu'elle tente déjà de s'enfuir... Tsss tsss tsss, je sens que j'ai gagné le gros lot. Merci Scrappy, bien que je l'aurai facilement attrapée toute seule.

-Bien maitresse.

Je récupérai la jeune femme des mains de mon majordome et la ramenai sur mon dos dans le salon, comme s'il s'agissait d'un sac de pomme de terre. Je l'asseyais doucement sur le canapé, tout en lui conseillant de ne pas bouger d'ici. Je revins avec une tenue banale que je tirai de mes placards et ma trousse de soin. La jeune femme n'avait apparemment pas bouger et heureusement pour elle. J'avais déjà diné, et je n'avais pas faim, mais je ne pu m'empêcher de gouter son sang du bout de la langue.

-Bon commençons par le commencement. Je me nomme Nephenee Sharpspear, vampire de haut rang et mercenaire réputée. Un homme bizarre m'a fait rechercher ce caisson dans lequel tu étais, et je préfère te garder un peu, tant qu'il ne me donnera pas plus d'information. Mais peut être me les donnera tu? Quel est ton nom, pour commencer...

J’avais attentivement écouté le petit discours de mon hôte. Plusieurs de ses paroles m’avait choquées, son langage était comme celui d’une moins que rien et je si je n’avais pas reçu une bonne éducation je l’aurais interrompu plusieurs fois pour lui demander des explications. Ca dernière phrase l’excusait d’une de ses maladresses, elle ignorait qui j’étais… Prenant une grande bouffée d’air pour rassembler tout mon courage et avoir une bonne élocution je lui répondis :

Vous ne savez point qui suis-je ? Je vous le dirai dans un instant mais sachez tout d’abord que je ne comprends rien à ce que vous me racontez. Votre langage est proche de celui d’un animal et vous dîtes être de haut rang ce qui n’est point le cas d’un mercenaire aussi réputé soit-il. Je n’ai donc aucune raison valable de vous croire d’autant plus qu’à l’avenir vous serez priez de me vouvoyez, je ne suis point un animal comme Jadis mais une brave bourgeoise du XIX siècle civilisée. Mon nom doit certainement vous dire quelque chose puisque je suis Noarinaka De YukariiYoumaroukadajika et je me demande encore comment un être comme vous à pu oser me toucher. Vous vous dîtes vampire, es-ce un rang de noblesse chez vous pauvres loups garous ?

Je fis une pose. Ce qui allait venir m’inquiétait au plus haut point…

La gifle partit sans prévenir, et la pointe de ma lance partit chatouiller le bout du menton de la jeune femme. Mes yeux lançaient des éclairs, et s'injectèrent de sang.

-Petite effrontée, tu as devant toi une vampire de sang royal! Quand au parler, c'est le tiens qui est archaïque et dépassé, et le mien qui est approprié. Quant à ton nom, malgrès mes cinq siècles d'existence, il n'est pas assez important pour que je le note. Et enfin, n'insulte pas mon sang en me traitant de loup garou car bourgeoise ou non, rien ne m'empêche de sucer ton sang jusqu'à la dernière goutte sans que tu n'y puisse rien. Garde le profil bas, tu as déjà eu beaucoup de chance que je ne te tue pas à l'ouverture du cercueil, ton sang est bon et je n'en ai point bu de cette qualité depuis longtemps. Je dois donc avoué que tu dois faire partie d'une quelconque noblesse. Enfin cela importe peu.

Je retirai la lance et espérai qu'elle est compris. Elle se frotta la joue, je n'y était pas allé de main morte et il s'en fallut de peu qu'elle ne soit éjectée du fauteuil.

-Maintenant mets ça, et pas de discussion! J'ignore encore ce que je vais faire de toi et ta survie dépends uniquement de ton comportement. Bon, raconte moi comment tu en es arrivée à dormir dans ce caisson de cryogénie?

Puis là, tout à coup un blanc de quelques millièmes de secondes durant lequel nos regards se croisèrent. Allais-je avoir les réponses à mes questions et le pardon de cette brute ?
La giffle était partie sans prévenir me laissant une horrible marque rouge sur ma joue. Mon visage était en feu et je bouillonnais de rage. Je n'avais pas eu le temps de riposter car la mercenaire avait brandit sa lance devant mon cou. Bouger m'étais impossible. La froideur de cette lame qui avait déjà surment volé plusieurs vies m'avait disuadé de toute tentative de fuite qui serait inutile. Mon sang que coulerais pas aujourd'hui, je n'en avais nulle envie. J'écoutais attentivement cette femme étrange qui me terrorisait encore plus que les autres fois où je l'avais vivement regardé dans les yeux. Cette fois-ci, le blanc de ses yeux était rouge et ses pupilles brillaient dangereusement. Il me sembla que ma respiration s'était interompue mais peut importais. La fille commença son long discours qui me parut bref et que trop peu imprécis puis retira sa lance de devant mon col. L'air circulait à nouveau dans mes poumons, je ne pus m'empecher de soupirer de soulagement. Le mal était passé, ses yeux étaient à nouveau semblables aux miens biens que ses pupilles m'intriguaient toujours autant. J'étais bouleversé, ce qu'elle m'avait annoncé n'avais rien de simple et banal. Mais alors que mon esprit s'interrogeait dans tous les sens, une seule question fusa de ma bouche :

Qu'es-ce que c'est?

Elle m'avait pourtant demandé de ne pas discuter. C'est pourquoi, je déclara :

Si je savais qui m'avait enfermé là, je le turais.

Des anges passèrent. Encore une fois. L'attitude de la "vampire" n'était cependant pas négative ni malsaine mais plutôt étonnée. Elle semblait réfléchir. Sans discuter, je me dirigeais vers la salle de bain que je fermais à clé aussitôt. J'avais 10 minutes.
Avant de me vêtir je mis de l'eau sur mon visage endoloris. Lorsque j'examina les vêtements qu'elle m'avait donné, je ne compris rien. Seule la petite tenue était semblable à la mienne mais en beaucoup plus courte. Je l'enfila sans trop de difficultés mais pour le reste...

Je sortis donc, mal à l'aise. J'avais en guise de corset un petit carré de tissus rigide avec de poches et une fermeture en une sorte de fer qui me cachait à peine la poitrine. Mes gants au bout ronds allaient jusqu'a mon coude et ne laissaient pas sortir mes doigts qui s'étaient resserés et une corde invisible me serrait les coudes. Le bas était bien pire, j'avais les jambes à l'air. Tout ceci était grotesque. Un coton jaune poussin cachait mes parties intimes mais cependant, deux fils traçaient un semblant de demis-cercles sur mes cuisses.
La mercenaire s'exclaffa en me voyant arriver ainsi. D'après elle rien n'était en place et je voulais bien la croire. Seules les soulies était normaux si on oubliait le fait que mes pieds ne tenaient pas dedans.

Bien bien... Elle semblait avoir compris qu'il fallait pas me chercher des poux. Si j'avais bien compris son histoire, avec le peu qu'elle m'avait révélé, un loup garou l'avait enlevée et mise dans ce caisson de cryogénie et l'avait ensuite abandonnée dans une cave. La dénommée Noa venait donc d'une époque révolue, et avait officiellement plus de deux cents ans. Pas mal pour une humaine. Je m'attendais au pire avec les vêtements que je lui avait donné, vu le regard intrigué qu'elle avait jeté dessus. Quant à sa petite intervention, et son idée de vengeance, je l'aimais bien. Elle semblait fragile d'apparence, mais son esprit combatif avait l'air plutôt développé. Intéressant...

Elle sortit de la salle de bain, et j'éclatai de rire:
Elle avait mis la jupe à la place du haut, ce qui peut se faire il faut l'avouer quand elle sont plus longue (cap xD), les bas comme des gants et le débarder en bas. Elle était pas super fut-fut. Enfin, on va mettre ça sur ses deux cents ans de sommeil.
Ma voix s'était adoucie, rire me calmait toujours.

-Allons allons, c'est pas comme ça qu'on fait! Ça, sa va ici, et cela là. Allez retourne y pour me mettre ça correctement.

Elle s'exécuta, rouge comme une pivoine.

Scrappy!!! Apporte nous du thé s'il te plait. Tu pourra aller te coucher ensuite.

J'allais essayer d'être gentille, elle avait l'air d'avoir compris à qui elle avait affaire, mais les deux cents ans qui lui manquait aller poser problème, et bien sur c'est bibi qui va devoir s'en occuper. Je réfléchissais un moment. En temps normal je l'aurai tuée, et pourtant, une force invisible (l'interdiction des gm xD), m'en empêchait et j'appréciai Noa, enfin jusqu'à sa prochaine incartade...

La porte de la salle de bain se rouvrit, et Scrappy apportait le thé au même moment. Joli timing de sa part. Il partit dans sa chambre ensuite, et je me tournai vers Noa.

Alors? Tu as réussi?

J'émis un oui timide. La question de l'habillage était réglée mais il restait pleins d'autres problèmes à résoudre. Je repris, en pesant chacun de mes mots pour ne pas vexé mon hôte :

C'est très aimable à vous mais euh... comment dire... Je n'ai point l'habitude de porter ce genre de chose et ces meubles, je ne les ai jamais vu... Sommes nous dans un pays étranger ?Ou dans une contrée qui me serait inconnue ? Ca expliquerait beaucoup de choses, notamment notre dispute de toute à l'heure...

Encore une fois, elle semblait réfléchir. Je choisi ce moment pour boire une gorgée du thé que me tendais le majordome.

C'est délicieux...

C'est très aimable à vous mais euh... comment dire... Je n'ai point l'habitude de porter ce genre de chose et ces meubles, je ne les ai jamais vu... Sommes nous dans un pays étranger ?Ou dans une contrée qui me serait inconnue ? Ça expliquerait beaucoup de choses, notamment notre dispute de toute à l'heure...

-Ah oui excuse moi, j'avais oublié ça. A vrai dire, tu n'es pas dans un pays étranger. Tu es bel et bien a Hazou, mais 200 ans plus tard. Tu es en l'an 2009 du XXIeme siècle. Pour faire court, tu es resté en état de stase dans ce caisson que tu vois la.

Je pointai du doigt l'immense frigo. Je sentais que Noa était choquée, mais autant tout lâcher d'un seul coup.

-Tu as donc "dormi" pendant ces deux siècles. J'espère que tu tiendra le choc, mais je préfère ne courir aucun risque pour le moment, je ne te relâcherai donc pour ainsi dire pas avant un bon moment... Il faudra cependant aller en ville pour te trouver des vétements... Je vais veiller un moment, quand tu aura fini, et que t'as aucune question dans l'immédiat entre par cette porte, c'est ta chambre pour le moment

Je désignai un des nombreuses portes de la pièce. Celle avec la poignée rouge pourpre, une des mes chambres préférées...

Tu es en l'an 2009... XXI eme siècle...
Ces mots raisonnaient dans ma tête sans pour autant réussir a trouver un réel sens. Je reculais de quelques pas,tout d'abord choquée. Tout cela n'était tout simplement pas possible. Certes, il y avait d'étranges choses ici mais pas au point d'avoir fait un saut dans le futur de 200 ans. C'était comme si tout ce que j'avais vécu jusqu'à présent tombait en morceaux, comme si on levait le rideau sur un mensonge bien gardé. Je me sentais trahie, abandonnée par les miens dans ce monde qui m'était totalement inconnu et hostile. Avait-t-on tué mon ravisseur pour me venger? Et si ce n'était pas le cas, estait-il toujours en vie? M'avait-on seulement cherchée? Je supposais que je n'aurais jamais les réponses à ses questions, c'était trop tard. Je me retrouvais encore plus seule que dans ma prison de verre où j'étais blottie pendant tant d'années, désormais la seule chose qui me rattachait à ma vie d'avant. Je retrouvais ma respiration, il fallait que je me fasse une raison, que je redémarre une nouvelle vie. Cette nouvelle vie ne débutera qu'après avoir vu la dépouille de mon assasin ou après l'avoir tué.
Puis après m'être ressaisie, la curiosité s'empara de mon esprit. Quels avaient était les nouveaux progrès? Comment était le roi? Et sa cour? Si je lui expliquais ma situation je pourrais très certainement rejoindre les siens dans le palais. Et cette "vampire" peut-être qu'on deviendra amies... Ou alors elle sera ma protectrice... ou mieux encore, ce sera celle qui me préparepra a ma vengeance. Finalement, je me rapprochais de mon interlocutrice et lui demanda avec mon plus beaux sourire comment faisait-on pour appeler ses amis. Avant de partir dans ma chambre je lui posais une dernière question.

Dis Nephenee, tu m'aideras ?