epreuve d'optention d'un perso predef sur keimoo

Voila dites moi ce que vous en pensez:

Après une mauvaise nuit, votre personnage se voit confronté, d'abord, à une fille amoureuse de lui, et ensuite à sa meilleure amie.


Je me réveillai en sursaut. Trois heures du matin. Un cauchemar horrible : Tout le monde se moquait de moi, j’étais la risée du lycée. Je me redressai et m’adosser contre la bonne dizaine de coussin de mon lit. Je m’ébrouai, chassant les derniers instants de cet horrible rêve. Il était tout bonnement impossible. Moi Tamaki Suou, le lycée le plus beau et le plus populaire de tout Keimoo, je ne pouvais être la cible de quolibet d’infâme personne jalouse de moi. Ils seraient de toute façon trop ébloui par ma magnificence pour tenter quoique ce soit .

Pourtant, le doute persistait en moi. Et si ce rêve était prémonitoire ? Cette perfide idée distilla en moi le poison de la peur… Les heures défilaient sur mon réveil, le moment de se lever approchait, et je n’avais toujours pas retrouvé le sommeil. La perspective de perdre, même une infime partie, de mon charme et de ma popularité me tiraillait le ventre.

-Tamaki-sama ? Tamaki-sama ? Il est l’heure pour vous de vous levez. Le petit déjeuner vous attends dans votre antichambre, le chauffeur vous emmènera à l’académie à sept heure trente.

La jeune servante n’avait pas besoin de me réveiller. Je n’avais dormi que trois heure. Je m’habillai en vitesse, mon sempiternel uniforme, pour faire classe bien sur, même si ma magnifique personne n’avait pas besoin de se mettre en valeur pour plaire aux autres.

Mon petit-déjeuner, je ne faisais que le grignoter, je n’avais vraiment pas faim après une nuit comme ça. Je passai une heure dans la salle de bain, vérifiant si je n’avais aucun défaut, aucun bouton qui puisse m’attirer quelque honte. Non rien heureusement, mon visage était parfait. Mes cheveux blonds brillaient, mes yeux étincelaient littéralement ma peau était nette, sans imperfection, avec juste le soupçon de bronzage qu’il fallait. Vraiment, j’étais magnifique, comme tous les jours. Et pourtant…

Je descendais la centaine de marche pour atteindre le gigantesque hall d’entrée, puis rejoignais la limousine qui m’attendait. Le trajet se fit sans encombre, même si j’appréhendai vraiment le lycée aujourd’hui. J’avais vraiment mal supporté ce rêve, et j’étais fatigué, à cause de ça. J’étais vraiment sensible au manque de sommeil, mais cela ne ce voyait pas sur mon visage mais uniquement dans mon comportement heureusement.
Le chauffeur m’ouvrit la porte, juste devant le portail. Mon fan club féminin m’attendait comme chaque matin. Je sortais en leur adressant un grand signe de la main, suivi d’un baiser aérien, avec ce regard qu’elles affectionnaient tant. Je traversai la foule de jeune femme qui m’admirait quand l’une d’elle se pâma, juste devant mes yeux. Je la rattrapai juste avant qu’elle ne tombe. Elle était inconsciente, je me devais de la porter à l’infirmerie. Je la prenais de mes deux bras musclé, comme un mari porte sa femme, une lueur farouche et déterminée dans le regard. Voila une image qui en ferait fantasmer plus d’une.
Je marchai en direction de l’infirmerie, les autres filles ne me suivaient plus. Mon rêve ne s’était toujours pas réalisé, mais la journée était loin d’être finie. J’étais à mi chemin quand celle que je portais repris ses esprits.

-Où…où suis-je ? C’est toi Tamaki-san ? Que s’est-il passé ? Je suis tombée dans les pommes ?

Je la reposai à terre, mais je n’eus même pas le temps de répondre qu’elle recommençait à parler.

-Oh Tamaki-san. Cela fait très longtemps que je garde ça pour moi, mais depuis tout le temps que je t’observe, je suis arrivé à la même conclusion que beaucoup d’autre comme moi. Je t’aime Tamaki. Je ne suis même pas capable de t’approcher de trop près sans m’évanouir…

Morbleu, ce n’était pas le jour pour me faire des coups pareil. Je réprimais ma première réaction, une vil bassesse qui m’aurait valu le courroux des autres lycéens et attirerai la honte sur moi. Le rêve s’imposa encore une fois dans mon esprit.

Je pris la main de la jeune fille, dont je ne connaissais même pas le nom, et ancrai mon regard de saphir dans les émeraudes de ses yeux. Elle était jolie, mais je ne pouvais pas me permettre une aventure alors que je projetai la création d’un cercle d’hôte. Mon autre main sur le front, je prenais une pose dramatique.

-Tes sentiments à mon égard sont très nobles et ta beauté n'a point d'égale. Mais, enfer et damnation! ooh grand malheur! je suis pris dans les rets d'un funeste destins qui éloignent nos cœurs débordant d'amour l'un de l'autre

C’était un affreux mensonge, mais elle parut s’en contenter. Elle renifla un peu, surement triste, puis partie sans ajouter un mot.
Faites que ma réputation n’en pâtisse pas.

J’étais habitué à recevoir de telle déclaration, mais peut-être avais-je fais une erreur ce coup-ci. Ce rêve m’obsédait vraiment, j’allai devenir fou avant la fin de la journée.
Je me prenais la tête entre mes deux mains.
-Eh bien Tama ? Encore une de tes groupies qui t’a fait sa demande.

J’aurai reconnu cette voix entre toute. Ana… Je me retournai. Encore une fois, elle n’avait pas trop fait d’effort, son vieux jean délavé, un simple T-shirt et ses sempiternels convers rouges. Ses cheveux aux reflets bleutés volaient dans la douce brise matinale, dévoilant un petit peu sa peau d’albâtre et ses yeux vert clair. A chaque fois, j’étais choqué. Comment pouvait elle être andalouse… Seul son accent bizarroïde qui revenait dans ses moments de confusion permettait de s’en rendre compte. Heureusement, je faisais parti de ses amis, si bien que sa timidité légendaire n’avait cours quand elle était seule avec moi

Son ton acerbe me fit comprendre qu’elle subissait encore un élan de sadisme, et que j’allais encore en prendre pour mon grade.

-Ohayo Ana, fis-je la tête basse. Ce n’est pas vraiment le moment aujourd’hui. J’ai vraiment passé une sale nuit.

Son visage s’aggrava. C’est ce que j’aimais chez elle, quand on avait besoin d’elle, elle était aussitôt disponible, même si les quelques minutes avant, elle se moquait de toi. C’était aussi une des rares filles qui n’était pas sensible à mes charmes

-Qu’y a-t-il Tama ?
-Un rêve horrible, j’étais la risée du lycée. Je ne suis pas comme toi, je ne supporte pas les réflexions des autres…
-Et tu te biles pour si peu ? Ce n’est qu’un rêve. Moi j’en fais plein comme ça, je n’y crois pas et ils ne se réalisent jamais. Fais comme si de rien était et va en cours. Je sais que tu n’aura pas de mal à charmer ta prof qui t’excusera pour ton retard, mais ce n’est pas une raison !
-Oui maman, soupirai-je.

Je la pris par les bras et lui plaçait un baiser sonore sur la joue, puis je partis pour mon cours de géo, en lui faisant de grand signe de la main.

Vraiment, je ne savais ce que je ferai sans elle. Je l’adorai, même si c’était la première à me démolir, c’était elle qui me connaissait le mieux et qui me réconfortai dès que j’allais mal. Elle trouvait toujours les mots justes. Il manquerait plus qu’elle s’habille correctement et elle serait parfaite.

J’éclatai de rire, j’étais en train de l’imaginer dans une robe française du XIVème siècle, et c’était vraiment comique. Enfin, grâce à elle, le reste de ma journée se fera sans inquiétudes…