Histoire de Myako Nijiryu

Je ne me rappelle plus beaucoup de ma petite enfance. Quelques visions fugace de ma chambre, de ma mère. A cette époque je vivais une heureuse existence, sous les soins d'innombrables nourrices. Ma chambre devait être bleue.

Bref, peu de souvenirs quoi. Ma mémoire devient claire vers l'age de mes quatre ans, où ma douce vie pris fin.

Mes parents m'envoyèrent dans une école, l'école de guerre de l'élite, que ma famille dirige encore. Le lendemain de mon anniversaire, une nourrice m'emmena hors de la maison. Je sortais pour la première fois du manoir, découvrant le monde civilisé.
Le bâtiment était en périphérie de ville, j'avais mal au pied en arrivant. Un adulte m'accueillit et m'arracha au bras de ma nourrice pour me conduire dans une salle surchauffée ou plein d'enfant de mon age étaient assis. Le maitre d'école, car c'était ce qu'était l'adulte, nous dit:

-Dorénavant vos petites vies sont terminé, vous êtes ici pour apprendre, apprendre sans discontinuer. Vous êtes l'espoir de Hazou dans cette guerre. Les rebelles ou ceux qui échoueront seront sévèrement punis.

Bien qu'enfant, nous étions issus des familles les plus puissantes, très murs pour notre age. Un frisson saisit la salle de classe, tous le monde avait compris. Les premiers cours étaient simples, lire écrire compter... puis les choses se corsèrent de plus en plus. La stratégie, la physique, les mathématiques avancée, cours de runes , a raison de trois heure trente par jour, soit des journées de quatorze heure, un rythme difficile. Tout le monde dormait et mangeait,pendant les heures restante dans une grande pièce où s'entassaient des lits superposés. Le nourriture était, il faut l'avouer, d'une finesse remarquable, notre seul réconfort après de telles journées.
La classe était profondément individualiste, chacun pour soi, les professeurs encouragent et récompensant la délation. J'était irréprochable heureusement. Certains élèves punis revenaient avec de graves blessures, issues de brulure, de coups de fouet et d'autre torture diverses.
On nous fit ensuite jouer aux échecs et divers jeux tactiques, le perdant étant obligatoirement punis. C'était pour "encourager" la victoire. Bien que fille du directeur je n'y coupais pas non plus, et je subis plusieurs fois le supplice du fouet. Je fus même crucifiée pendant une après midi. J'appris vite à ne plus perdre.

Puis, après cinq ans d'études, les cours, mi a part la stratégie, disparurent, laissant place à des cours physiques.

Des journées de marathon entière, de musculation, d'art martiaux en tous genres. Puis vers mes dix ans, les maitres nous firent passer le premier test. Je m'en souviens parfaitement, car ce fut ma première manifestation magique.

On nous leva plus tôt que d'habitude, il faisait toujours nuit,et on nous fit monter,encore somnolent, dans un bus décrépi. Les cahots de la route nous tinrent éveillés. J'étais assises seule, bien que certains garçon avait tentés de m'approcher, me trouvant à leur goût. Je n'avais pas d'amie, c'était plu facile de faire fouetter quelqu'un qu'on n'apprécie pas durant les affrontements tactiques. Cependant, certains avait crée des petits groupes, où chacun se laissait perdre a tour de rôle. Je trouvais ça pathétique, preuve de l'excellent bourrage de crâne de nos maitres, dont je ne m'aperçois que maintenant de l'horreur.
Bientôt le bus stoppa, à l'orée d'une forêt sombre et sinistre. On nous guida à travers bois, il n'existait aucun sentier. Trois heure de marche, routine pour nous maintenant, s'ensuivit. Le jour se levait à peine que nous arrivions dans une petite clairière, où ils nous alignèrent. On nous donna une gourde, quelque rations et une dague. L'un des maitres prit alors la parole:

-Aujourd'hui est un cap décisif pour votre carrière. Nous allons tester vos aptitudes. Votre objectif est de sortir de la forêt, en prenant garde à ses dangers. Vous avez jusqu'au coucher du soleil. Ce qui échoueront en subiront les conséquences et ne seront plus admis en cours.

Loin d'être dupe nous savions tous ce que cela signifiait. Les maitres s'enfuirent en courant à l'aide de sort de vent, nous laissant seul, paniqué et livré a nous même.

Certains sanglotaient, d'autres, courageux, ou suicidaires s'enfonçaient déjà dans les bois. La peur au ventre, mais l'instinct de survie faisant son œuvre, je réfléchissait a toute vitesse, c'était surement eux ou moi. La dure loi Nijiryu, la victoire, ou la mort.

La meilleure stratégie était de suivre un des groupes d' "amis", s'en servir de bouclier au cas ou ou de fuir si tout se passait mal. Un groupe de cinq garçons l'arme au point et d'une fille partit en direction du nord, je décidai de les suivre, a bonne distance.

Après cinq heure de marche, le groupe arriva dans une autre clairière, où ils s'assirent pour manger un peu. Un hurlement retentit alors et un algroth chargea le petit groupe. Créature humanoïde, ce rapprochant du singe, aux griffes acérées.

Un garçon fut décapités sans avoir le temps de réagir, les autres bondirent dague à la main. Peine perdue, tous moururent. La file sanglotait à genoux, attendant la mort. Je devais réagir. Je pris ma petite lame.

-Arrête! hurlai-je.

Je chargeai l'algroth. Je me montrai plus habile que mes ex camarades. Je ressentait peu à peu, bizarrement, ce qui m'entourait, les auras des êtres vivants aux alentours. Le combat s'éternisait, je ne pouvais blesser la bête et celle -ci ne parvenait pas a m'atteindre. Je sentis tout un coup une aura proche, une louve me sembla-t-il. Je priai pour qu'elle me vienne en aide mais j'avais peu d'espoir.

Un coup vicieux de l'algroth me fit perdre l'équilibre, et j'attendais le coup de grâce. Il ne vint pas, un hurlement de douleur de la bête me sortit de ma torpeur. La louve m'avait sauvé!!! Le canidé, au poil aussi blanc que neige tenait le monstre a la gorge et celui ci ce vidait lentement de son sang, jusqu'à la fin.

Une fois l'algroth morte, la louve s'approcha de moi, son regard d'or planté dans le mien.

-Fascinant, celle-ci se demande où notre petite sœur deux-pattes à appris le langage des loups. Celle-ci se prénomme Soren.

J'avais travailler sur les loups étant petite, ce sont des animaux superstitieux et très respectueux. Je su immédiatement quoi répondre, même si j'ignorais comment je faisait:

-Celle-ci s'appelle Myako grande sœur. Celle-ci cherche le moyen de sortir de ce bois, avec cette petite deux-pattes, dis-je à la louve en montrant la petite fille, qui s'était calmée. Celle-ci reviendra la remercier, quand elle aura finis son apprentissage.

Les loups ont le sens de l'honneur très développe, Nailah ne put qu'accepter.

Je fis lever la petite qui était plongée dans un mutisme assez effrayant. J'essayai de ne pas y penser et je la prit par la main, suivant la louve à travers les bois. Nous marchions toujours tout droit, bifurquant de temps en temps selon un chemin que je ne comprenais pas. La louve semblai savoir où aller et je lui faisait confiance. Nous avions mal au pieds, chaque pas nous arrachant une nouvelle grimace de souffrance, mais l'abandon signifiait la mort.

Au bout de plusieurs heures nous arrivâmes à l'orée de la forêt, la douce lumière du soleil nous éblouissant. Bizarrement nous étions sortis par la où nous étions entré. Les professeurs nous attendaient. A la vue de Soren, l'un d'eux, surement traumatisé par les loups garou, pour une raison inconnue, lança une boule de feu en notre direction.

Instinctivement je me plaçai devant la louve, prêt à encaisser le sort et à mourir. Un déchirement de la terre puis une explosion retentissante me fit ouvrir les yeux. Une épaisse muraille de bois renforcé d'acier nous avait protégé du sortilège. Je lançais un ultime regard de remerciement à la louve qui repartait déjà dans la forêt. Une fois libre, je retournerai la voir.

Mon amie muette et moi passèrent à coté de notre mur et rejoignirent les maitres qui s'empressèrent de nous faire monter dans le bus. Je sentis une pointe de surprise, mais aussi d'admiration dans leur regard.

-Vous avez réussi, attendons les autres, s'ils réussissent.

Ils sortirent du vehicule et je les entendit dire, en descendant:

-Myako semble contrôler le bois et la nature, Lucia le métal. Prometteur.

Lucia, elle s'appelait Lucia, celle qui serait ma seule amie pendant toutes une partie de ma vie.Une fille frêle au cheveux vert émeraude. Elle dormait et je ne tardais pas à la rejoindre dans les bras de Morphée.

Le bruit du moteur ne nous réveilla pas et le lendemain nous étions toutes deux dans de nouveaux dortoirs, où plutôt chambre. Une pièce exiguë avec deux lits. Nous comprirent que la journée d'hier avait été fatale pour tous les autres.

Les cours s'orientèrent alors vers la magie, le combat et d'autre discipline utile en temps de guerre. Régulièrement nous étions soumis à des tests de survie, l'échec signifiait la punition.

Pour ne pas céder, et dieu seul sait le nombre de fois où la mort nous tentait, nous vivions l'une pour l'autre, nous soutenant dans les coups dur. Notre relation dépassait l'amour, c'était fusionnel. Je pense que mon attirance pour les femmes vient de cette periode. C'était ma jumelle, nous étions connectés chacun ressentait l'autre, quelque soit la distance.

Au bout de cinq ans d'entrainement, nous avions développé une affinité, plus ou moins fortes, avec tous les éléments magiques et étions capable de les utiliser à des fins pratiques, ou guerrières.

A l'age de douze ans, nous avons toutes deux forgé nos armes, Lucia ayant crée une lance et moi une épée, que nous avions ensuite enchantées.

Nous avons aussi appris à maitriser toutes les armes existantes, et à combattre avec contre n'importe quel ennemi.
Un entrainement spécial à la résistance à la douleur et a la torture, partie la plus difficile nous fut aussi imposé. Après tout, pendant un an, nous ne sommes pas sortis à la lumière du jour, nous vivions l'une a côté de l'autre, dans une cellule sombre, enchainées au mur. Tous les jours, on nous faisait subir des châtiments divers et variés. Pour les douleurs physiques, nous avons appris à résister au froid, à la morsure du feu, la brulure de l'électrochoc. Les tabassages étaient courant, et chacun de nos os avaient du être cassés au moins trois fois. Le pire était la torture morale. Avoir à regarder sa moitié hurler de douleur, c'était monstrueux. Les bourreaux poussèrent le vices jusqu'à nous violer pendant une journée entière, chacun notre tour. Je revois encore le visage de Lucia, le suppliant d'arrêter.

Cette année fut la pire de notre vie. Mais c'était aussi la dernière de notre entrainement. A l'age de dix-sept ans, nous furent convoqués toutes deux dans le bureau de mon père. Il cachait son visage derrière un capuchon et sa voix grave nous fis frissonner.

-Vous êtes toutes les deux presque prêtes, une seule et unique épreuve doit encore vous être imposée. Suivez moi.

Ils nous mena dans une pièce où deux siège nous attendait, mon père nous fit nous assoir l'une en face de l'autre et nous mis un casque. J'eus un sursaut, le casque m'avait coupé de Lucia, je ne la ressentait plus. Je ne dit rien, espérant que cela serait temporaire.

Le casque me téléporta dans une arène, où un soldat m'attendait. Il me chargea. Bizarrement, j'avais l'épée au poing, j'esquivai la lame et décapitai le soldat, qui se désagrégea.

Je réouvrit les yeux dans la salle ou s'était, mon père nous avait otés notre casque.

-Tout est virtuel, ne vous retenez pas, la difficulté sera croissante.

Nous replongèrent dans cette arène virtuelle, triomphant de tous nos ennemis, avec une déconnexion toutes les cinq victoire.

Au bout d'une centaine de combat, la sensation de virtuel s'estompa au moment du transfert, l'espace de quelques seconde. Je n'y prêtait pas attention, surement une interférence.

Mon adversaire était une lancière mage. Le combat fut long et éprouvant, elle était presque de mon niveau et la moindre erreur aurait signifiée la défaite. Au bout de plus d'une heure de combat, mon endurance me permit la victoire. Mon adversaire fatiguait et j'en profitait pour lui passer mon épée en travers du corps, pendant quelque seconde d'inattention.
Elle hurla et cette fois ne se désintégra pas. Surprise, moi qui m'attendait retourner dans la pièce, rien ne vint.

J'ôtais le casque, j'étais toujours dans l'arène. Je tombais à genou et enlevai le masque de mon ennemie.

Je poussai un hurlement de souffrance, reprenant de plein fouet toutes les émotions de Lucia, à la reconnexion de notre lien télépathique. Peur, souffrance, crainte de la mort. Je l'avais blessée mortellement. Je pris son corps entre mes bras, pleurant toutes les larmes de mon corps. Elle respirait encore, faiblement.

-Je..je suis...je suis désolé. Je ne voulais pas.

-Laisse, ce n'est pas de ta faute, répondit Lucia entre deux souffle. Tout est de sa faute a lui. Venge moi, vis pour moi, et pour me venger. Je t'interdit de mourir tant que tu n'aura pas tuer ton père! Une fois cela accompli, vis heureuse et pense à moi de temps en temps. Ne t'arrêtes pas pour moi, vis. VIS

Et elle fut pris d'une dernière convulsion et mourut dans un dernier souffle:

-Je... je t'aime Mya.

Je pleurais la mort de mon amie, pendant deux longues heures, où le vide total s'était emparé de moi.

Mon père, arriva bientôt. Il me prit dans ses bras. Je le repoussai violemment.

IL était tout ce que je détestai, je devais le tuer. Je plaçais toutes ma peine de cotés et me laissai envahir par la haine et la colère.

-Tu as réussi ta dernière épreuve, tu es une vraie Nijiryu. Tu intégrera la brigade de l'aube, l'élite de Hazou.

-Non, fis-je le plus durement possible.

-Non? Oublierai-tu à qui tu parle?.

-Non, je parle à un mort, tu n'es rien pour moi, tu mérites de mourir. Je refuse d'être un chien à la botte du gouvernement, comme tu aimerai me le faire devenir. Je vais t'éliminer et détruire tous ce que tu as crée.

Ce fut la seule et unique manifestation de ce pouvoir jusqu'à ce jour.
Ma rage éclata. Mon tatouage de dragon,dans mon dos s'illumina. Je contemplais mes mains, qui s'était remplacées par des serres, et ma peau se squama jusqu'a former une armure d'écaille bleue. Je pus sentir une image de moi dans l'esprit de mon père.

Je ressemblais à une mutant dragonnoïde. Des ailes immenses s'était formé dans mon dos, jetait entièrement recouverte d'écaille saphir, seule mon visage ne s'était pas modifié, mes mes yeux s'étaient embrasé et des crocs dépassaient de ma mâchoire.

La magie pure baignait dans mes veines, envahissait le moindre de mes muscles, exaltait la moindre parcelle de mon corps. Jamais je ne m'était senti aussi bien, et aussi puissante.

-C'est... c'est le dragon légendaire, l'enfant qui ne nait que tous les cinq cent ans!

Je voulais le faire souffrir, le faire rôtir a petit feu, qu'il comprenne tous ce que j'avais subit. Que je sois spéciale importait peu. Je le chargeai, atteignant une vitesse supérieure à tout ce qui s'était vu jusque la. Mais mon père était puissant, bien plus que je l'étais si je n'était pas sous cette forme. Il esquiva la charge. Je détruisit un pan entier du mur de l'arène.

Il ressentait un peu de peur, devant toute cette puissance.

Tant mieux exultai-je, je vais te montrer ce qu'il en coûte.

Je tendis mes mains vers lui, libérant toutes ma force magique. Une petite boule de magie pure se créa, si concentré que le sol autour de moi se brisa, pour former un cratère de plusieurs mètre de diamètre. Je me maintenais a son niveau en battant de mes nouvelles ailes.

Je me sentais en possession de tous les éléments, pas besoin d'incantation ou de sceau. Seul fait marquant, mes écailles changeaient de couleur en fonction de l'élément invoqué. Créant un piège magnifique, je le tuerai a coup sur.

D'un seul coup, je lançais une dizaine de sort en simultané. Mon père se trouve prisonnier d'une corde de ronce, d'une prison d'acier, entouré d'un gangue de glace et soumis à un poids décuplé. Il mettrait longtemps pour s'enfuir. Je commençais d'abord par le foudroyé de toute ma force, ma boule de magie toujours dans la main. Je lui infligeais ensuite de terrible brulure, détruisant ses vêtements. Ses cris de douleurs me rendaient heureuse, je décidai toutes fois d'en finir. Je m'approchai doucement de lui. Son regard terrifié me remplissait de joie.

-Arrêtes, je t'en supplie!!!!

Je ne l'écoutais pas, il ne méritait pas ma pitié. Presque délicatement je posais ma sphère de magie sur lui. Un hurlement de douleur plutôt satisfaisant fut arracher a mon père. La magie pure détruisait chacun de ses tissus, les un après les autres, je lui effaçai chacun de ses membres un à un, dans un pur élan de sadisme, puis je l'achevais enfin, lui faisant disparaitre la tête. Son corps sans vie s'affaissa. Et je m'agenouillai, libéré par sa mort, et l'accomplissement de ma promesse.

Je me relevai. Bientôt les brigades magiques auront tôt fait de rappliquer, après un tel épanchement de magie. Je devais fuir.

Utilisant mes ailes, je pris de l'altitude, suffisamment pour ne plus être qu'un point noir dans le ciel. De cet hauteur, je distinguai pourtant tous les détails au sol, grace à mes yeux gorgés de magie.

Je pris la direction de l'ouest, dans un grand bruissement d'aile. Vers une grande forêt, que j'aurai dû connaitre comme la comté d'Aceterium, une famille de puissant vampire.

Survolant les arbres, un mouvement retint mon attention. Une biche. Étant sous ma forme dragonoïde, j'étais soumise à certain instinct bestiaux. Je piquai,les ailes plaquées contre mon corps, prenant un vitesse folle.

La biche mourut sur le coup. Je la flambai d'un petit sort, et la mangeai sans plus aucune forme de procès.

J'eus bientôt repris mes esprits, ma colère se calma, mais la douleur était toujours la. Mes ailes se rétractèrent, mes écailles disparurent, ainsi que toutes la puissance qui m'avait envahi. J'étais seule au milieu de nulle part.

J'avais mal. Je m'assis et pris ma tête entre mes mains. Prenant soudain conscience de ce qui m'entourait, j'entendis couler une rivière. Surement glaciale, vu l'époque de l'année. Tant mieux, le froid m'aiderai à y voir plus clair, et puis je n'étais pas en sucre.

J'ôtai ma tunique et m'avançai dans l'eau. Je frissonnai au contact de l'onde mais la morsure du froid eut l'effet escompté. Elle me vida la t^te et je pus enfin réfléchir, en apnée au fond d'un trou d'eau.

Pendant quelques minutes, je songeai au suicide. Je pourrai rejoindre Lucia. Ses dernières volontés me frappèrent de plein fouet, me rappelant à l'ordre. Je devais vivre, vivre pour honorer sa mémoire.

Bon désolé pour la suite, mais a cause du remaniement du fofo, la suite va pas, donc pour le resumé, je rencontre Portgas, puis je deviens prof à l'academie magique.